Presse en Ligne
relate, Potentiel fiscal sous-exploité à Kinshasa : six communes n’ont capté que 21 % de leurs recettes (2021–2023)
Selon une étude récente relayée par le média, six communes de Kinshasa — Gombe, Kasa-Vubu, Lemba, Masina, Kimbanseke et N’sele — n’ont réussi à collecter que 21 % de leurs recettes fiscales prévues entre 2021 et 2023. Ce constat met en exergue une mauvaise gouvernance locale, des failles dans la mobilisation des ressources, voire un manque d’organisation ou de suivi. Cette sous-exploitation des capacités fiscales prive la ville de ressources vitales pour des services de base : infrastructures, santé, propreté, éducation. L’étude appelle donc à un renforcement de la gouvernance, une meilleure administration fiscale, et davantage de transparence dans la gestion des recettes communales.
Observation : Ce chiffre — 21 % — est alarmant. Il révèle que beaucoup de potentialités financières sont laissées en jachère, ce qui freine le développement de Kinshasa. Pour les habitants, c’est une opportunité manquée : moins de services publics, moins d’investissements. Cela devrait pousser les autorités municipales à se remettre en cause sérieusement, et inciter les citoyens à exiger transparence et reddition des comptes. Une réforme fiscale locale rigoureuse s’impose.



Titre : « Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en Serbie : une visite d’État pour renforcer la coopération bilatérale »
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé jeudi 27 novembre 2025 à Belgrade, en Serbie, pour une visite d’État de trois jours, à l’invitation de son homologue serbe. Il est accompagné de la Première Dame. À son arrivée, le couple a été accueilli par les autorités serbes, dont le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur. Au programme : des discussions bilatérales visant à renforcer les relations entre la RDC et la Serbie. Plusieurs domaines sont annoncés pour des accords, notamment l’éducation, l’agriculture, les mines, la lutte contre la criminalité et le blanchiment des capitaux. Un entretien en tête-à-tête est prévu ce vendredi 28 novembre, avant une séance élargie avec les délégations des deux pays.
Observation : Cette visite montre l’ambition diplomatique de la RDC : élargir ses partenariats à des pays hors de l’Afrique, diversifier les alliances, et chercher des coopérations concrètes. Si les accords annoncés sont bien négociés, cela pourrait ouvrir des opportunités économiques, industrielles et sécuritaires. Mais la vraie question sera la mise en œuvre : la RDC a parfois signé de beaux accords — reste à voir s’ils produiront des bénéfices concrets pour la population.





informe : Verdict dans l’affaire RawBank : condamnation à 10 ans pour l’accusée.
Le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a rendu son verdict dans l’affaire du braquage de la station de la banque RawBank située à la Place Victoire. L’accusée, une femme d’origine congolaise et allemande, Honorine Porsche Mukuna Onake, a été condamnée à 10 ans de servitude pénale principale pour vol à main armée et terrorisme. En plus de la peine de prison, le tribunal l’a condamnée à verser 105 000 USD de dommages et intérêts à RawBank et 5 000 USD à la partie civile. Le verdict marque un tournant dans ce dossier très médiatisé, illustrant la volonté de l’État de sévir face aux crimes graves menaçant la sécurité publique.
Observation : Cette condamnation ferme montre que, face à des crimes graves — braquage, terrorisme —, la justice peut agir avec rigueur, même quand les suspects sont d’origine mixte ou disposent de ressources. Pour la population, c’est un signal fort : l’impunité n’est pas garantie, ce qui pourrait dissuader de futures tentatives. Mais cela pose aussi la question du fonctionnement de la sécurité et des banques à Kinshasa — comment protéger les populations et éviter de tels incidents.


titre : « Félix Tshisekedi nomme Bienvenu Ilambo Conseiller spécial chargé de la stratégie de communication présidentielle »
ACP.cd annonce la nomination de Bienvenu Ilambo comme Conseiller spécial en communication du Chef de l’État. Sa mission : concevoir, mettre en œuvre et évaluer une stratégie globale de communication alignée sur les priorités nationales et la vision du Président. Cette nomination intervient dans un contexte où la communication institutionnelle devient cruciale pour accompagner les réformes, gérer les crises et renforcer l’image présidentielle.
Observation : La nomination d’un conseiller spécial en communication offre au Président un levier stratégique pour structurer le narratif national.
annonce : La RDC « doit régler ses problèmes de gouvernance
Les propos du chef de la diplomatie rwandais Olivier Nduhungirehe, qui rejette l’appel de la RDC à des sanctions européennes contre Kigali. Il accuse Kinshasa de mauvaise gouvernance, de soutenir les FDLR et de violer le cessez-le-feu en bombardant le M23, tout en justifiant l’absence du Rwanda au sommet de la CIRGL et en exigeant l’implication de l’AFC/M23 pour la réouverture de l’aéroport de Goma.
Observation : Face à ces accusations, la RDC défend le principe de sanctions internationales comme outil de pression légitime contre tout État soupçonné de soutenir des groupes armés sur son territoire, ce qui traduit une volonté d’utiliser les voies diplomatiques multilatérales plutôt que la logique de la force. Le Rwanda, en conditionnant la réouverture de l’aéroport de Goma à la reconnaissance de l’AFC/M23 comme “autorités de fait”, renforce l’impression d’un soutien politique et logistique à ce mouvement armé. Cette posture alimente la méfiance régionale et donne le sentiment que Kigali instrumentalise la question des FDLR pour maintenir une influence militaire et sécuritaire en RDC, au détriment de la souveraineté congolaise.


titre : titre : Cohabitation difficile entre les FARDC et les Wazalendo
La cohabitation entre les FARDC et les milices Wazalendo reste tendue malgré leur alliance contre l’AFC-M23. Des affrontements fréquents, comme à Uvira où plusieurs morts ont été signalés, découlent d’un manque de coordination et de comportements délinquants chez certains miliciens. Cette confusion affaiblit l’armée, expose les civils et facilite l’avancée du M23 au Nord- et Sud-Kivu.
Observation : L’intégration de groupes armés mal encadrés dans la stratégie sécuritaire nationale crée une instabilité supplémentaire. L’État congolais doit clarifier la chaîne de commandement, professionnaliser ses forces et écarter les miliciens incontrôlés, faute de quoi ces alliances improvisées continueront de fragiliser la sécurité, nuire aux civils et offrir un terrain favorable à la progression des rebelles.


relate, Au Rwanda, un camp de réhabilitation pour « génocidaires » venus de RDC
Fuyant la faim provoquée par l’avancée du M23, des combattants FDLR se rendent au Rwanda, où ils sont accueillis au centre de réhabilitation de Mutobo. Ils y suivent soutien psychologique, cours d’histoire et formations professionnelles. Kigali présente ces défections comme une réussite, malgré les critiques sur l’autoritarisme de Kagame et sur l’usage de la menace FDLR pour justifier son interventionnisme régional.
Observation : Le programme de Mutobo montre une réelle capacité du Rwanda à réinsérer d’anciens combattants, mais il sert aussi d’outil politique : Kigali valorise ce dispositif pour se présenter comme acteur pacificateur, tout en étant accusé de soutenir le M23 et de maintenir la menace FDLR comme justification sécuritaire. Cette tension entre réhabilitation et instrumentalisation fragilise la crédibilité du narratif officiel rwandais.
titre: Qui est Bobi Wine, le candidat de l’opposition qui veut « destituer » Yoweri Museveni ?
En Ouganda, Bobi Wine, musicien devenu opposant, rassemble des foules face au président Museveni, au pouvoir depuis près de 40 ans. Victime d’arrestations, de violences et d’intimidations, il incarne l’espoir d’une jeunesse majoritaire. Museveni, malgré ses réussites économiques, est accusé de réprimer l’opposition, d’altérer la Constitution et de verrouiller l’espace politique avant la présidentielle de 2026.
Observation : Cette situation révèle un pouvoir qui, sous prétexte de stabilité, affaiblit les fondements démocratiques en criminalisant l’opposition et en manipulant les règles constitutionnelles. La répression contre Bobi Wine illustre l’incapacité du régime à tolérer une alternance politique pourtant légitime dans un pays où la jeunesse réclame transparence et renouvellement. L’Ouganda risque ainsi de s’enfermer dans un autoritarisme durable.


annonce, 10 choses à savoir sur Jamil Mukulu, le leader des ADF qui fait enfin face à ses juges
Jamil Mukulu, chef présumé des ADF, arrêté en 2015, fait enfin face à la justice ougandaise après dix ans de détention. Son parcours reflète la montée du fondamentalisme violent en Ouganda et en RDC. Son procès, considéré comme un test pour Kampala, doit prouver sa capacité à juger des crimes graves tout en respectant les droits fondamentaux de l’accusé, dans un dossier lourd d’atrocités.
Observation : Ce procès met en lumière les lenteurs et les fragilités des systèmes judiciaires de la région. Dix ans d’attente avant un jugement affaiblissent la crédibilité de la justice et nourrissent les suspicions d’instrumentalisation politique. Pour qu’un tel procès serve réellement d’exemple, il doit garantir transparence, rapidité et respect strict des droits humains, faute de quoi il risque de devenir un simple symbole sans impact durable.







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